Projet : Cyber Présence Interactive pour la Formation à Distance Nom : Acronyme : Description :1.1 Contexte L'avènement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans l'enseignement représente une véritable opportunité dans la diffusion des savoirs pour tous. De nombreux résultats ont déjà été obtenus, qui essentiellement visaient à faciliter la mise à disposition de contenus pédagogiques par le déploiement large et massif des Environnements Numériques de Travail (ENT). Le développement des technologies du multimédia conjugué à celui de l’Internet et la démocratisation du haut débit, rendent désormais possibles la formation à distance d’apprenants situés dans des classes virtuelles, géographiquement distribuées. Le monde de l'enseignement à distance, synchrone et ouvert, va au-delà d'un enseignement asynchrone pour fournir une interactivité en temps réel au moyen d'outils de communication vidéo, vocaux et textuels intégrés, ainsi que bien d'autres types de ressources collaboratives. Ces dispositifs permettent un accès individualisé et personnalisé, indépendant du niveau social de l'apprenant, de sa localisation géographique, ou encore de sa disponibilité physique et/ou intellectuelle (sportif de haut niveau, handicapé, salarié en reprise d'études, formation tout au long de la vie ...). 1.2 Limitations des approches traditionnelles Dans le cadre de l’enseignement à distance, les efforts menés ont principalement porté sur les mécanismes de diffusion et de partage d’informations. L’évolution technologique a permis l’émergence de solutions logicielles et matérielles propriétaires [Centra ; Interwise ; Mimio ; Sanako ; ingenium ; QualiLearning ; OnlineManager ; Oppia ; eduZone] mais aussi des plateformes d’apprentissage communautaires libres [Claroline ; CybEO ; Dokeos ; Ganesha ; Moodle ; Prométhée ; Sakai ; Spiral ; Wims]. Ces systèmes gèrent la majorité des activités d’une plateforme de formation en ligne à savoir : les activités asynchrones : forum, messagerie, contenu, calendrier, événement, etc. ; les activités synchrones : messagerie instantanée, vidéoconférence, etc. ; les outils collaboratifs : tableau blanc, blog, bureau virtuel, wiki, etc. ; les outils pédagogiques : souvent de simple bases de données de documents. Les résultats désormais acquis sont donc très satisfaisants en termes de « diffusion et partage d’informations », mais se traduisent trop souvent par une simple projection à distance d’un cours effectué par un formateur. De plus, dans ces systèmes, les canaux de communication considérés dans les activités synchrones se basent essentiellement sur les messages verbaux. Toutefois, un même message verbal peut avoir différents sens en fonction du ton de la voix, des expressions faciales ou encore des postures du corps [Knapp 1978]. Même lorsque ces systèmes font usage de la vidéoconférence synchrone, souvent du formateur vers les apprenants, aucune forme d’interactivité n’est prise en compte. Autrement dit, même lorsque le formateur montre une partie de son tableau d’affichage, l’image reçus par les formateurs est toujours la même. L’interactivité des apprenants est quasiment absente dans ces systèmes. En outre, la formation à distance pose des problèmes nouveaux, pas toujours pris en compte dans les solutions actuelles. En effet, dans ce contexte particulier, les TIC sont en train de changer le processus éducatif classique et le passage du présentiel au distant n’est pas anodin : la dématérialisation des supports et des interactions transforme en profondeur le mode de travail collectif, l’organisation du groupe, le mode d’expression, la nature des relations. Ainsi, les TIC interviennent sur la façon dont les informations et les connaissances sont représentées et délivrées aux apprenants, mais aussi sur la manière dont le formateur effectue son intervention. Une des difficultés relève alors de la nécessité définir des mécanismes permettant de préserver une interactivité maximale entre les intervenants. 1.3 Le projet Dans un contexte de formation à distance, notre projet consiste à mettre à disposition d’un formateur et de chacun des apprenants un environnement leur permettant de se comporter comme s’ils étaient en présentiel. Un des moyens privilégié sera d’utiliser des caméras pour l’analyse en temps-réel de mouvements (liés aux comportements du formateur et des apprenants) mais aussi de l’interprétation des textes, dessins et symboles écrits sur le tableau. On permettra ainsi au formateur de disposer d’une qualité de « retour » à propos des réactions des apprenants proche de celle dont il a l’habitude lorsqu’il travaille en présentiel (en particulier, prise en compte de l’attention de l’apprenant et de son niveau de participation). De plus, le formateur est souvent occupé par des manipulations d’ordre technologique ne lui laissant pas toujours suffisamment de disponibilité ou de réactivité vis-à-vis des apprenants. On propose alors d’utiliser la reconnaissance de gestes pour lui permettre de « télécommander » des actions prédéfinies. Site web : Année début : Année fin : Personne et institution responsables du projet : Financement : - financement régionalThématique(s) : - Technologies et ressources : environnements d'apprentissage - Technologies et ressources : ontologie - raisonnement - agent - Technologies et ressources : plateforme pédagogique - Technologies et ressources : système compagnonPrécisions sur les partenariats :Université de La Rochelle (L3i), Centre National des Arts et Métiers Poitou-Charentes, Centre National de la Bande Dessinée et de l'Image, IRC OUESTOrganismes partenaires : - Axe ASPIC_e-education du L3i-La Rochelle (Axe Stratégique Pertinence Contenu-Interaction)